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Actualité Japon
Alors que les dernières déclarations officielles inquiètent la communauté internationale – plus de 300 tonnes d’eau contaminée s’écoulent chaque jour dans l’océan Pacifique -, la société Tepco et les autorités japonaises cherchent par tous les moyens à endiguer la catastrophe. Dernière idée en date : construire un mur de glace autour de la centrale de Fukushima.
Les Japonais ont-ils trouvé la solution pour limiter définitivement les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima ?
Plus de deux ans après l’accident, la situation semble pourtant être totalement hors de contrôle : l’eau contaminée se déverse en grandes quantités dans l’océan Pacifique, les eaux souterraines ainsi que les sols sont infectés, les poissons touchés et personne ne semble être capable de trouver une issue favorable.
Selon les informations du Japan Times, une nouvelle solution a été imaginée : la création d’un « mur de glace » autour des réacteurs, afin d’empêcher les fuites et « retenir » la radioactivité aux abords de la centrale.
Le concept est simple : encercler les bâtiments de tuyaux et de réservoirs dans lesquels circulera un liquide refroidissant.
Mais le projet est colossal : d’une longueur d’1,4 km, le mur de glace devra être maintenu pendant des mois, voire des années.
Estimé à un coût d’environ 310 millions d’euros, ce projet en est encore à ses balbutiements. Aucun plan n’a encore été présenté.
Le gouvernement japonais au secours de Tepco
La société Tepco, qui exploite la centrale, étant jusqu’à présent incapable d’endiguer le problème seule, les autorités japonaises ont décidé de reprendre les choses en main : « Le problème de l’eau contaminée est crucial pour tous les Japonais et il faut le régler de manière urgente » a déclaré la semaine dernière Shinzo Abe, Premier ministre de l’archipel nippon, lors d’une réunion de la cellule de crise gouvernementale.
Il aura fallu deux ans et demi que passent les élections pour que les autorités se décident à intervenir en volant au secours de Tepco. Les Japonais étant à 70 % favorables à une sortie du nucléaire, ils auraient sans doute eu du mal à digérer que leur pays déjà lourdement endetté (245 % du PIB) vienne en aide à une société qui n’a plus bonne presse.
Alors que deux tiers des ouvriers qui travaillent sur le chantier risquent un cancer de la thyroïde, on estime aujourd’hui que le démantèlement prendra entre 30 et 40 ans. Et la situation doit être réglée au plus vite afin que la catastrophe nucléaire ne devienne pas également une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
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Source: metronews
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