L’artiste de rue Pejac, originaire d’Espagne, vient de terminer une tournée en Asie, en passant par Hong Kong et Séoul. Son dernier arrêt était Tokyo, où il s’est amusé à créer une certaine anarchie créative dans les rues.
Exploitant des thèmes socio-politiques, cet artiste talentueux a fait passer quelques messages « tranchants » sur les trottoirs et rues du Japon.
Gulliver
Dans la ville de Chiba, l’artiste Barcelonais a créé « Gulliver » près d’un passage à niveau, en utilisant un bonsaï et le motif d’un jeune jardinier.
Pejac a déclaré: « En utilisant le bonsaï, icône de la culture japonaise pour laquelle j’ai toujours eu un intérêt, j’ai voulu créer une œuvre surréaliste qui joue avec l’échelle des différents éléments. »
La soupe aux ailerons de requin
« La soupe aux ailerons de requin » a été créée à Shibuya.
Ceci est une œuvre qui utilise l’esthétique de l’animation pour camoufler la critique d’une réalité : le génocide des requins dont les consommateurs japonais sont en grande partie responsables.
Un requin émergeant dans la ville, révélant une morsure humaine sur son aileron.
Seppuku
L’artiste a voulu également représenté le Seppuku dans une œuvre située dans une ruelle de Shibuya.
« Au départ, j’ai conçu cette œuvre en pensant à une peinture intérieure. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de rendre ce petit hommage à la culture japonaise pour l’inspiration qui m’a conduit à la créer. »
Tout le monde est un artiste
Pour l’œuvre « Tout le monde est un artiste », Pejac s’est rendu à Kawasaki.
« Reprenant l’affirmation de Joseph Beuys, j’ai rendu hommage à toutes les femmes qui travaillent dans le monde. »
Une silhouette de femme de ménage semble se substituer à toutes les femmes au foyer du Japon. Elle verse son eau sale qui se transforme en « La Grande Vague de Kanagawa » de Hokusai, probablement l’ukiyoe le plus célèbre du monde.
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