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Actualité Japon
Sony tue le minidisc à petit feu. Sa disparition progressive n’est pas vraiment une surprise, mais marque la fin d’une technologie de 20 ans. En mars, les appareils de salon ne seront plus commercialisés par le géant.
C’est une technologie qui n’aura jamais vraiment décollé en dehors du Japon, son pays d’origine. En mars, le géant Sony livrera son dernier système d’écoute stéréo destiné aux minidiscs, ces galettes de quelques centimètres de côté enfermées dans une boîte de disquette.
La firme l’a annoncé dimanche dernier, rapporte l’Asahi Shimbun, rappelant que le système était né en 1992. Plutôt de bonne qualité, il a subi la concurrence du mp3 et du CD enregistrable, explique le quotidien japonais, qui cite quelques anecdotes intéressantes.
Fin des lecteurs portables en 2011
Utilisé en remplacement des cassettes, le minidisc avait l’avantage de pouvoir servir de système d’enregistrement optique solide et pratique. Mais la montée de nouvelles technologies, la complexité du matériel d’enregistrement, et un prix assez élevé au départ, ont eu raison de son succès face à l’iPod ou aux CD.
Seul le Japon a réellement été réceptif aux minidiscs, ce que la BBC explique par le prix élevé des CD dans le pays, et le succès des singles sur minidisc. D’autres fabricants devraient continuer à produire des appareils de lecture de minidiscs. Mais après la fin des lecteurs portables en 2011, la mort du minidisc se rapproche bel et bien.
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