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par
Actualité Japon
Déjà en situation fragile, le groupe japonais doit arrêter commercialiser sa tablette du fait d’un défaut de fabrication. Un arrêt pour une durée indéterminée un mois à peine après son lancement.
Voilà un contre-temps dont se serait bien passé Sony … alors que le groupe japonais essaye de trouver sa place sur le marché des tablettes déjà dominé par Apple et Samsung, il vient d’annoncer l’interruption de la vente de ses tablettes électroniques Xperia. Un mois à peine après leur lancement.
Raison de cette interruption : la découverte d’un espace entre l’écran et le boîtier qui rend certains appareils perméables à l’eau et ce alors même qu’un des arguments de vente de la tablette de Sony est justement d’être étanche. Ce défaut est lié à un problème dans l’usine chinoise où elle est fabriquée, a précisé la porte-parole de Sony Noriko Shoji.
Sony n’est pas encore en mesure combien de temps il faudra pour résoudre ce problème et donc quand les ventes de cette tablette pourront être reprises. Sony a précisé qu’il réparerait chacune des tablettes vendues si nécessaire et qu’il ne s’attend pas à ce que le coût de ce retrait ait un impact sur ses résultats.
Mais c’est en tous cas une mauvaise surprise à peine moins d’un mois après le lancement de ce produit. Le groupe japonais a commencé à vendre sa dernière tablette Androïd le 7 septembre aux Etats-Unis, puis au Japon, en Europe et ailleurs. Jusqu’à présent, il en a livré environ 100.000.
Situation fragile
Et pour l’heure la situation du groupe japonais reste fragile. L’ancien roi de l’électronique grand public ne pèse plus que 11,5 milliards de dollars en Bourse, une goutte d’eau face aux 623 milliards de dollars d’Apple ou des 158 milliards de Samsung. Et enchaîne les mauvais signaux : une perte nette sur les quatre derniers exercices annuels, un cours de Bourse au plus bas depuis 1980, un vaste plan visant à supprimer 6 % des effectifs du groupe…
Et durant l’été,l’agence de notation financière Standard and Poor’s a placé la note de la dette à long terme de Sony sous surveillance négative, citant les perspectives moroses des ventes de ses produits électroniques.Le géant japonais est actuellement noté «BBB+», soit la 8ème appréciation sur l’échelle de S&P, qui en compte 22. Cette notation correspond à celle d’un émetteur de qualité moyenne mais en mesure de faire face à ses obligations de manière adéquate.
Source: Les échos
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