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Quand le smartphone se fait presque dermatologue

Quand le smartphone se fait presque dermatologue

Traquer les taches, pores trop voyants et autres imperfections de la peau, c’est désormais possible grâce à une application pour téléphone mobile conçue par le groupe japonais d’informatique Fujitsu.

 

Sur la base d’un cliché de la pommette, de la joue, ou de toute autre partie de l’épiderme du visage, l’application repère, mesure et compte les taches ou pores trop apparents, et analyse la couleur de la peau via sa luminosité, les rougeurs et les tendances jaunâtres.

« En effectuant ces tests quotidiennement, on voit réellement les changements entre le matin et le soir, lorsque l’on est fatigué ou reposé, et c’est très intéressant », assure une directrice de Fujitsu à l’origine du programme.

Pour que le logiciel fasse bien son travail, la photo de la peau doit être prise en plaquant sur une partie du visage un petit carton qui sert de référence pour la taille et les couleurs. Troué et portant un nuancier de teintes, il laisse apparaître une zone de peau bien calibrée pour l’analyse.

« L’intérêt de cette application est de pouvoir comparer l’évolution sur une période de temps et de détecter aussi les modifications pour en trouver les causes, par exemple le manque de sommeil », précise un des concepteurs, Hayuru Ito.

 

Ce logiciel permet de voir les différences via des données chiffrées et des graphes sur diverses durées.

Couplé à d’autres applications (évolution du poids, mesure du stress, exercices physiques, etc.), ce programme d’analyse de peau peut aussi permettre de donner des conseils pour une meilleure hygiène de vie, souligne M. Ito.

« Nous faisons cependant attention de ne pas empiéter sur le terrain de la médecine », précise-t-il, ce logiciel ne remplaçant en effet pas une consultation auprès d’un spécialiste pour des troubles qui peuvent être graves, tels que des mélanomes.

Les données recueillies (sans l’identité des personnes) sont conservées dans une base de données qui permettra aussi des analyses comparatives sur un large échantillon d’individus.

Ce service sera proposé d’abord au Japon, à l’étranger ensuite, non pas directement par Fujitsu mais via des sociétés de cosmétiques, des instituts de beauté ou des magazines féminins.

 

 

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