Ayako Sekimoto raconte qu’il y a dix ans elle ne connaissait qu’un petit peu l’Inde et n’avait jamais dansé. Tout a changé en 2007, lorsqu’elle a vu son premier film indien pendant ses études au Canada.
« La musique, les danses, les acteurs… Tout était incroyable, » dit Sekimoto, âgée de 28ans. « J’ai ressenti un désir intense de participer à ce film. »
Aujourd’hui, sept ans plus tard, Sekimoto s’est faite un nom parmi les danseuses de Bollywood et est apparue dans 30 courts-métrages et des longs-métrages.
Après avoir visionné son premier film bollywoodien, Sekimoto s’envole pour Mumbai pour apprendre la danse indienne. Mumbai est la ville la plus populaire en Inde et le point de rencontre de l’industrie du film du pays, qui rivalise avec Hollywood en termes de production de films et de nombre de téléspectateurs.
Sekimoto a fait ses débuts de danseuse bollywoodienne en 2012 dans le film d’action « Agneepath. »
« Mon apparition à l’écran fut brève, mais j’ai pleuré quand je me suis vue dans le film, » dit Sekimoto.
« C’est le style Masala » que l’on voit dans les films indiens, où les spectateurs sont encouragés à chanter et danser sur la musique du film et qui a attiré récemment des fans au Japon.
Sekimoto dit qu’elle continuera de parfaite ses compétences et de danser dans des films de Bollywood. Elle prévoit aussi de retourner souvent au Japon pour créer un lien entre les Japonais et Bollywood et faire connaître les films indiens au Japon.
« Les groupes de danseurs ne reçoivent pas d’entraînement la plupart du temps. Si je ne réalise pas une bonne performance, on peut me renvoyer chez moi, » explique Sekimoto. « Cependant, je n’ai jamais été victime de discrimination parce que je suis Japonaise. »
Source: Asahi
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