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Actualité Japon
Dans un mois, le Comité international olympique choisira la ville hôte des Jeux Olympiques 2020 lors d’une cérémonie à Buenos Aires. L’occasion de faire un point sur les trois villes finalistes : Madrid, Istanbul et Tokyo.
L’aventure a commencé le 16 mai 2011 pour les trois villes candidates à l’organisation des Jeux Olympiques 2020 que sont Madrid, Istanbul et Tokyo. En deux ans, chacune d’entre elles à eu le temps de présenter ses arguments et de travailler sur son dossier.
Après des semaines de visites en Espagne, en Turquie et au Japon, la commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO) a rendu ses conclusions dans un rapport remis le 25 juin dernier.
Et dans un mois (le 7 septembre) aura lieu le grand vote lors d’une cérémonie à Buenos Aires, où chacune des villes espérera que sa candidature sera la bonne.
Madrid n’attend que ça
L’adage est prévenant, « jamais deux sans trois ». Pour la troisième fois de suite, Madrid est candidate à l’organisation des Jeux Olympiques d’été.
Après deux défaites face à Londres (2012) et Rio de Janeiro (2016), la capitale espagnole n’envisage pas autre chose que la victoire. Son argument principal est celui d’une candidature « low-cost ».
En ces temps de crise économique, Madrid bénéficie d’un sacré avantage avec 80% des structures sportives déjà construites.
« Les Jeux aideront l’Espagne à sortir de la crise, des milliers d’emplois seront créés », avance même Marisol Casado, membre du Comité olympique espagnol.
« La crise ne devrait pas affecter outre mesure la candidature », a lui déclaré Gilbert Felli, directeur exécutif du CIO, après avoir visité les installations madrilènes. Les infrastructures extra-sportives (transports, logements…) existent déjà, de quoi faire de Madrid la candidature la moins dépensière.
L’opinion publique, le gouvernement et tout le sport espagnol s’attendent à accueillir le monde en 2020.
Tokyo, la grande favorite
Si l’alternance des continents souhaitée par les membres du CIO est toujours en vigueur, Tokyo devrait logiquement être élue ville hôte après une organisation européenne (Londres 2012) et américaine (Rio 2016).
Mais l’Asie aura déjà droit aux Jeux Olympiques d’hiver en 2018, à PyeongChang en Corée du Sud.
Tokyo doit donc jouer une autre carte et elle est toute trouvée : la sécurité. Pour les membres du Comité olympique japonais, c’est la ville la plus sûre des trois candidates, faisant surtout référence aux problèmes connus à Istanbul (voir ci-dessous).
La capitale japonaise explique avoir tout amélioré par rapport à sa candidature recalée de 2016.
Au niveau des infrastructures, Tokyo devra construire entièrement le village olympique mais pourrait rénover les installations utilisées lors des Jeux de 1964, dernière fois où le Japon a reçu les délégations olympiques de la planète sport.
Istanbul, entre Orient et Occident
L’outsider de la compétition. Istanbul, ville frontière entre le monde arabe et l’occident, a ses atouts.
La candidature joue à fond la carte de cette double culture qui pourrait réunir la planète le temps d’un été.
« Pour la première fois, les Jeux auraient lieu en Europe et en Asie », avait même expliqué le président du comité de candidature Hasan Arat.
De plus, l’économie turque est flamboyante et ne souffre pas de la crise, contrairement aux deux villes précédentes.
Mais le gros point noir est qu’il y a tout à construire, notamment les transports. Dans une ville de 13 millions d’habitants coincée sur le détroit du Bosphore, ce n’est pas chose aisée.
La ville possède tout de même le métro, contrairement à l’époque où elle souhaitait les JO 2008 (Pékin), et un troisième point passant au-dessus du Bosphore est entamée.
Deuxième point noir pour la candidature stambouliote : les manifestations de la place Taksim au début de l’été.
Le gouvernement turc a géré avec difficulté cette crise traversée dans le pays, ce qui pourrait affaiblir le dossier.
Réponse le 7 septembre prochain.
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Source: RTL
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