Dans à peu près toutes les grandes gares japonaises, vous trouverez des boîtes à repas appelées ekiben. Une combinaison des mots eki (« gare ») et Bento (« boîte à repas »). Un repas pratique et délicieux que les Japonais consomment généralement lors de leur trajet en train.
Désormais il ne sera plus obligatoire de vous déplacer au Japon pour profiter de ces petits plaisirs, vous pourrez également le faire à Paris !
Oubliez les sandwichs sans goût achetés à la voiture bar du TGV ! La gare de Lyon proposera désormais des bento aux 7.5 millions d’usagers qui empruntent la gare chaque mois.
Supervisé par East Japan Railways et Nihon Restaurant Enterprise, la qualité japonaise devrait être au rendez-vous !
Situé dans le Hall 2 de la gare, le stand Ekiben utilisera, comme au Japon, des produits régionaux pour concocter ses bentos.
Ainsi, si vous optez pour le bento Paris-Lyon, vous pourrez déguster, pour 15 €, du bœuf charolais préparé à la façon sukiyaki (fondue japonaise).
Pour le même prix, le bento Makuno-uchi sera composé d’un mélange de tamagoyaki (omelette) au saumon grillé et de tempura.
Bento Paris-Lyon (gauche) et Makuno-uchi (à droite)
Pour légèrement moins cher, vous pourrez choisir le bento Omotenashi (13 €), constitué de maki et de tempura, ou encore le bento Maki Sukeroku ( 8 €), avec des maki et un inarizushi (riz vinaigré enveloppé dans du tofu frit).
Bento Omotensahi (gauche) et Maki Sukeroku (à droite)
Basé sur les premiers ekiben vendus en 1885 à la gare d’Utsunomiya, le bento Onigiri, proposé à 8 €, est composé de 3 onigiri dont un au takikomigohan (riz cuits avec des légumes, de la viande et du soja), un à la sardine et un dernier au saumon, le tout accompagné de quelques morceaux de karaage (poulet frit).
Le bento onigiri
Le stand Ekiben ouvrira ses portes le 1er Décembre et ce, malheureusement pour une durée limitée. Vous pourrez profiter de ces bento seulement jusqu’au 31 janvier !
EDIT : Suite à l’état d’urgence, le stand sera mis en place durant le printemps 2016
Source : Rocketnews24
Pingback: Temporalités et espaces amoureux : le train train nippon — [pop-up] urbain