La campagne pour les élections du 21 juillet à la Chambre haute au Japon va officiellement débuter aujourd’hui.

273 candidats devraient se présenter dans 47 circonscriptions au Japon. Ils devront pourvoir 73 sièges.

161 candidats devraient se présenter pour 48 sièges au scrutin proportionnel.

Il s’agira de la première élection nationale depuis l’investiture du premier ministre japonais Shinzo Abe en décembre dernier.

Reste maintenant à savoir si la coalition au pouvoir du Parti libéral démocrate et du Parti Komei obtiendra la majorité des sièges, ce qui lui donnera le contrôle de la Chambre basse et de la Chambre haute de la Diète.

Débat des dirigeants des partis politiques japonais

Les dirigeants des neuf formations politiques japonaises ont participé à un débat avant le début officiel de la campagne pour les sénatoriales, élections prévues le 21 juillet.

Le premier ministre Shinzo Abe, du Parti libéral démocrate, a souligné son travail destiné à raviver l’économie nationale ainsi que sa détermination à poursuivre sa stratégie de croissance.

Le dirigeant du Parti démocrate du Japon, le parti d’opposition, Banri Kaieda, a pris note des prix plus élevés et des autres effets indésirables de la politique de M. Abe. Il a appelé à l’instauration d’une croissance économique durable qui repose sur la demande intérieure.

Toru Hashimoto, du Parti de la restauration du Japon, a déclaré que des partis aux prises à des intérêts particuliers ne pouvaient pas mettre en place les réformes dont le Japon avait besoin. C’est selon lui ce que son parti peut accomplir.

A l’évocation des actions commises par le Japon durant la Seconde Guerre mondiale, M. Abe a déclaré que l’Histoire possédait de multiples facettes, et qu’il s’agissait dans son ensemble d’un domaine à laisser aux historiens.

Il a ajouté qu’il ne niait pas la domination coloniale japonaise et l’agression, et expliqué qu’il avait dit qu’il n’était pas en position de définir ces termes.

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