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Actualité Japon
Après avoir péniblement grimpé sur un sentier étroit ou le moindre faux pas vous ferait tomber d’une hauteur de 300 mètres, un groupe de passionnés d’escalade a atteint le but de leur voyage périlleux : prendre un bon bain chaud en plein air.
« Le circuit thermal le plus dangereux du Japon » invite des grimpeurs à parcourir un voyage en montagne de 12 km, de Keyakidaira, le terminus de la voie ferrée Kurobe Gorge, à la source d’eau chaude Azohara Onsen.
A l’origine, le parcours a été créé par l’entreprise Kansai Electric Power qui n’a pas hésité a taillé dans la montagne pour surveiller la ligne d’alimentation électrique de la centrale hydraulique Kurobe 4.
Des membres de l’office de tourisme Kurobe Unazuki-onsen ont eu l’idée de mettre en place ce parcours durant le printemps, suite à l’ouverture du tronçon de la ligne Shinkansen entre Nagano et Kanazawa en Mars 2015.
Jusqu’à présent, six parcours ont été organisés entre la fin du mois d’Août et mi-Septembre. Les billets en prévente ont tous été vendus en 15 jours.
À la mi-Septembre, huit hommes et deux femmes, ont suivi le guide Izumi Sasaki, âgé de 55 ans, également directeur de la station thermale. La plupart des grimpeurs étaient âgés d’une soixantaine d’années.
Malgré la nature envahissante le long du parcours, le moment le plus compliqué reste la « suihei hodo », une piste tracée dans la paroi rocheuse d’une montagne. Un faux pas sur le terrain bosselé peut conduire à une chute mortelle de 300m.
Des barres de fer, utilisées pour soutenir d’anciennes passerelles en rondins de bois, sortent de la paroi rocheuse et ajoutent une couche de difficulté.
En prenant en compte le temps du déjeuner et les pauses, le groupe a terminé le parcours en près de sept heures et est arrivé au Azohara Onsen peu avant 17h. Les guides estiment le temps moyen de parcours à quatre heures et demie.
Après l’effort, le réconfort. Le groupe a pu profiter d’un bon bain relaxant en plein air, a passé la nuit sur place, et a enfin emprunté le chemin du retour vers la gare Keyakidaira.
« On peut y voir des choses incroyables, créées par l’homme il y a très longtemps. C’est une sensation qu’on peut éprouver uniquement en effectuant ce parcours » dit Fujiwara, un participant âgé de 61 ans.
Le Kurobe Unazuki-onsen envisage de renouveler l’expérience l’année prochaine.
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