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Actualité Japon
Que peut-on considérer comme étant le luxe absolu pour un aristocrate ? Qu’on le lave ? Qu’on épluche ses raisins ? Durant l’époque d’Edo, il existait encore mieux ! Des serviteurs employés uniquement pour assumer la responsabilité de leurs pets !
L’époque d’Edo, qui a duré de 1603 à 1868, marque un point tournant majeur dans l’histoire du Japon. Après plusieurs siècles consécutifs de guerre civile sanglante, le Japon réussit à mettre en place un gouvernement central stable.
Soulagés de savoir que les samouraïs habitant la région voisine ne viendront pas les tuer à l’improviste le lendemain matin, les Japonais ont alors commencé à consacrer leurs énergies dans des activités plus culturelles telles que la mode, de nouveaux mouvements artistiques ou encore des moyens de cacher nos flatulences.
Ainsi est née la profession de heoibikuni. Une heoibikuni était une femme qui travaillait comme domestique pour les jeunes filles nobles, qu’elles soient filles de seigneurs de guerre ou de hauts magistrats.
Accompagnant sa maîtresse lors d’excursions et de réceptions, l’heoibikuni assumait généralement les fonctions de dame de compagnie.
Mais même la plus noble des femmes peut avoir des problèmes d’estomac. Lorsque celle-ci laissait échapper un pet audible, l’heoibikuni avait pour devoir de proclamer verbalement qu’il s’agissait de son pet et non celui de sa maitresse. Cette dernière pouvait ainsi conserver son image intacte.
Il semble que les heoibikuni aient seulement été employées par des femmes. Les hommes quant à eux devaient assumer pleinement leurs pets de guerrier, voir en rigoler entre eux. Et oui il y a des choses qui ne changent pas !
Source : Rocketnews24 / Matome naver
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