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Baleiniers japonais : Sea Shepherd rentre au port en criant victoire

Baleiniers japonais : Sea Shepherd rentre au port en criant victoire

Les navires de Sea Shepherd, endommagés lors de heurts avec les baleiniers japonais, sont rentrés au port, mercredi 20 mars, en Australie, au terme d’une âpre campagne de harcèlement dans les eaux glacées de l’Antarctique.


Le Steve Irwin, le Bob Barker et le Sam Simon ont tous trois accosté avec des avaries occasionnées lors de leurs confrontations avec les navires harponneurs nippons, estimées à 1 million de dollars australiens (environ 805 000 euros).

Le quatrième navire, le Brigitte Bardot, se trouvait en un endroit non communiqué, avec à son bord le Canadien Paul Watson, recherché par Interpol à la demande du Costa-Rica, où il est accusé d’avoir mis en danger un équipage lors d’une opération contre la chasse aux requins en 2002.

 

« LES BALEINIERS JAPONAIS N’AVAIENT JAMAIS ÉTÉ AUSSI VIOLENTS »

 

Le Japon s’était fixé cette année un quota de plus de 1 000 petits rorquals (ou « baleine de Minke ») ou rorqual commun. Sea Shepherd affirme que seulement 75 ont été harponnés.

Les navires des écologistes avaient pris la mer en novembre. Le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt, estime que la campagne a été la plus fructueuse, mais également la plus dangereuse, des neuf opérations saisonnières menées depuis sa création par l’organisation.

« Ça a été une longue campagne, certainement la plus dangereuse jusqu’à présent. Les baleiniers japonais n’avaient jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents », a-t-il déclaré à son débarquement à Melbourne.

« Mon bateau porte les traces de la bataille qui ont été causées par des baleiniers japonais illégaux qui tuent des baleines sans autorisation dans les eaux territoriales australiennes de l’Antarctique », a-t-il dit.

Sea Shepherd et l’Institut japonais de recherche sur les cétacés s’accusent mutuellement d’abordage en pleine mer.

Le Japon tue des baleines en vertu d’une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippons.

L’organisme international proscrit toute pêche commerciale.

 

 

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