Dans un article spécial sur les activités douteuses effectuées au cours de la journée par les femmes mariées (ou Hitozuma), le tabloïd Shukan Post indique qu’un nombre croissant de ces femmes sont à la recherche d’emploi dans l’industrie des vidéos pour adultes (AV) afin de joindre les deux bouts.
Afin d’obtenir plus d’information, la revue s’est tournée vers le président d’une célèbre société de production audiovisuelle.
« Au moins la moitié des candidates sont aujourd’hui destinées à des rôles de type Jukujo (femmes matures) » déclare le président.
« La majorité de ces femmes va tout d’abord se renseigner par téléphone après avoir visité un site Internet ou avoir lu une annonce dans un magazine. Nous recevons environs 30 demandes par mois. »
Si une candidate appropriée réside dans la région du Kanto, un entretien classique est organisé. Pour les endroits plus éloignés, la technologie entre en scène.
« La candidate nous envoie une photo d’elle via son téléphone, puis nous décidons d’aller plus loin ou pas, après un entretien téléphonique », indique le président.
Selon Takehiko Sawaki, un écrivain fin connaisseur du commerce des films pour adultes, environ 2000 films sortent chaque mois au Japon.
« Dans ces films, environ la moitié sont des actrices amateurs » explique l’écrivain. « Les amateurs sont monnaie courante. Environ 90% d’entre elles le font pour l’argent. Pour le reste, il s’agit de femmes qui sont à un moment de leur vie où elles souhaitent être désirables. Il s’agit davantage d’épanouissement personnel. »
Garder le secret sur cette activité les préoccupe. La société de production peut cacher le visage de l’actrice, mais il y a toujours un risque que le mari la reconnaisse.
« Après être rentré, j’ai vu un DVD de l’un de mes films sur la table de la cuisine », déclare une femme au foyer de 38 ans, qui a quitté le milieu l’an dernier. « A ce moment, mon cœur s’est arrêté de battre. »
Après que son mari blessé dans son amour propre ait eu une explication avec elle, elle lui a dit qu’elle faisait cela pour arrondir les fins de mois, elle a ensuite quitté le milieu.
Pour celles désirant faire carrière dans le milieu, il est à l’heure actuelle surchargé.
« Environ 1 femme sur 30 peut devenir une actrice populaire », explique le président, « Nous refusons énormément de candidates après l’entretien. Les facteurs déterminants sont l’apparence, la disponibilité et la volonté de le faire ».
Source: Shukan Post
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