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La TEPCO recherche les causes de la panne des systèmes de refroidissement à Fukushima

La TEPCO recherche les causes de la panne des systèmes de refroidissement à Fukushima

L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a annoncé mercredi 20 mars avoir relancé l’ensemble des systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible usagé, arrêtés après une panne de courant lundi soir.

 

« A 0 h 12, le système de refroidissement de la piscine centrale a été remis en fonctionnement », de même que ceux des piscines de stockage des réacteurs 1,3 et 4, indique un communiqué.

Ils avaient été brutalement coupés lundi soir après une panne de courant d’origine inexpliquée à la centrale Fukushima Daiichi.

L’incident n’avait en revanche pas affecté l’injection d’eau dans les réacteurs 1 à 3 eux-mêmes, dont le combustible avait fondu à la suite de l’accident nucléaire de 2011, a souligné Tepco.

 

AUCUN CHANGEMENT DES NIVEAUX DE RADIOACTIVITÉ MESURÉ

 

La compagnie d’électricité a précisé que la température de la piscine centrale, qui contient plus de 6 000 barres de combustible usagé, avait été mesurée à 31,8 degrés Celsius lors de la relance du refroidissement, soit bien en dessous du seuil de sûreté fixé par Tepco à 65 degrés.

Si l’eau cesse d’être refroidie, elle s’échauffe au contact du combustible nucléaire et, quand la chaleur devient trop forte, elle s’évapore, risquant à terme de laisser le combustible à l’air libre ce qui entraînerait des émissions de radiations.

 

La piscine centrale, située à l’écart des réacteurs, avait été épargnée par le tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait inondé la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), provoquant l’arrêt du refroidissement des réacteurs et de leur piscine de stockage, et d’importantes émissions radioactives.

Celle qui suscite le plus d’inquiétude dépend du réacteur 4, car elle est la plus remplie avec 1 330 barres de combustible usagé et 200 barres de combustible non utilisé.

 

L’opérateur a souligné qu’aucun changement des niveaux de radioactivité n’avait été mesuré à proximité.

L’accident nucléaire de Fukushima de mars 2011 a constitué la pire catastrophe du secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Sa phase critique est considérée comme terminée depuis décembre 2011, mais les travaux de sécurisation du site n’avancent que pas à pas en raison des hauts niveaux de radioactivité, et la coupure de courant de lundi a rappelé les difficultés des opérations de consolidation.

Le démantèlement des réacteurs pourrait prendre quatre décennies.

 

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