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par
Actualité Japon
Chikan, ces attouchements dans les trains existent bel et bien au Japon. Certaines victimes essaient de s’en défendre comme cette jeune lycéenne, mais que faire lorsque vous vous retrouvez accusé à tort d’attouchement ?
Au Japon, les trains de banlieue, en particulier dans la région de Tokyo, sont incroyablement bondés aux heures de pointe.
L’occasion pour quelques individus méprisables, qui ne représentent qu’une infime partie des passagers, de se rapprocher d’un peu trop près de certaines femmes.
Il arrive parfois que les trains sont tellement bondés qu’il devient difficile de respirer. A chaque arrêt, les passagers tentent de trouver les quelques centimètres carré d’espace qui leur permettront de ne pas emprunter le prochain train.
Vous vous retrouverez collé à la personne située à côté de vous, vos bras complétement bloqués le long de votre corps. Mais cette charmante voisine pourrait croire que votre bras est placé là de façon volontaire, vous accuser d’être un chikan, et appeler la police.
Ce scénario a conduit la compagnie d’assurance, Shogaku Tanki Hoken, à proposer la première police d’assurance contre les fausses accusations de chikan.
Le Président de la compagnie, Naoshi Sugimoto, a indiqué que cette formule connait un fort succès depuis son introduction le 10 Septembre, notamment dans la région de Tokyo.
Proposée à 590 yens par mois, ou 6400 yens l’année, la formule est également approuvée par Kumamon.
Cette idée d’assurance contre les fausses accusations de chikan peut sembler étrange mais le PDG explique qu’il était nécessaire de rassurer et atténuer les risques des passagers empruntant les transports en commun.
L’assurance est conçue pour aider ceux qui sont faussement accusé d’être un chikan, pas ceux qui le sont vraiment.
Elle ne couvre donc pas le coût des dommages et intérêts ou de la peine en cas de condamnation. Son rôle est d’éclaircir ce problème de fausses accusations et éviter d’aller jusqu’au procès.
Les assurés, injustement accusés d’être un chikan, peuvent envoyer un e-mail de détresse à l’aide d’un simple bouton. Une fois le message envoyé, un avocat communiquera l’assuré et le conseillera sur la façon de gérer la situation.
L’assurance couvre tous les frais de l’avocat durant une période de 48 heures après l’incident, ce qui correspond au temps moyen avant que des accusations criminelles soient déposées auprès du bureau du procureur.
L’assurance vous propose également une aide juridique durant 48 heures si vous êtes vous-même victime d’attouchement.
La hotline en cas de signal de détresse ne peut être utilisée qu’une seule fois. Donc, si vous vous trouvez en garde à vue plusieurs fois pour le même motif, pensez à investir dans un vélo. Le train n’est clairement pas fait pour vous.
Source : Rocketnews24
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