A Tokyo les devantures de grands magasins sont souvent extrêmement bruyantes, en effet des employés armés de micros et parfois même vêtus de pancartes scandent leurs promos à qui veut (ou ne veut pas) l’entendre.
Ce rabattage s’ajoute à une véritable pollution visuelle de pub à l’extérieur, en devanture et dans la plupart des rayons jusqu’au derniers étages.
Ces techniques de ventes bien que relativement agressives restent compréhensibles et probablement efficace, mais d’autres emploient une méthode bien plus obscure… des chiens. Soyons précis : de faux chiens.
Ces chiens ne sont clairement pas à vendre, il sont (savamment ?) disposés à l’entrée ou en vitrine dans un but … hum… voilà : dans quel but ?
▼ Pour s’occuper des plantes ?
▼ Indiquer l’ouverture ?
▼ Quand la fonction n’est pas aussi claire, je serais tenté de rester sur la théorie du marketing, mais …
▲ cela vous donne-t-il envie d’entrer et de dépenser tout votre argent ?
▼ Est-ce que ce doberman en céramique vous inspire plus de confiance et de sympathie pour le vendeur ?
▼ On a beau partir dans des coins un peu plus reculés comme Nikko, on retrouve ce procédé
▼ Peut-être s’agit-il en fait d’une mode, d’un objet de décoration, d’une preuve de goût (oui, bon, ok)
▼ Alors j’en entends déjà certains parler de mauvais goûts et rattacher ça aux quartiers populaires, détrompez vous ! A quartier moderne et aisé ses chiens snobs :
▼ Au détour de certaines ruelles reculées on peut tomber sur des animaux un peu plus originaux comme ce tanuki qui pleure une pancarte, mais clairement la tendance est aux chiens
Certains ont même poussé le vice à son paroxysme comme nous en parlions récemment.
▼ Ce n’est qu’en parcourant les galeries marchandes de Kyoto que j’ai enfin eu la réponse à mon « pourquoi des chiens ? ». La réponse était pourtant tellement évidente :
▲ Parce que les tigres font peur aux mannequins !
Photos : Ramazdoil
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