Suivez-nous
olympus-fraude

Economie

Olympus flashé par le Bureau des fraudes britannique

Olympus flashé par le Bureau des fraudes britannique

Le groupe japonais d’appareils photo et d’endoscopes Olympus a annoncé, ce mercredi, qu’il était poursuivi par le Bureau britannique des fraudes graves pour falsifications fiscales. En 20 ans, l’enseigne a camouflé plus d’un milliard d’euros de pertes.

Le scandale Olympus continue de faire des remous. Le groupe japonais d’appareils photo et d’endoscopes a annoncé, ce mercredi  4 septembre, qu’il allait être poursuivi pour falsifications comptables par le Bureau britannique des fraudes graves.
« Le Bureau des fraudes graves (SFO) a terminé son enquête et nous a informés de poursuites envers Olympus et la filiale britannique Gyrus », a expliqué le groupe dans un communiqué.

Cette poursuite découle des falsifications financières réalisées par Olympus. Ces deux dernières décennies, le Japonais a camouflé plus d’un milliard d’euros de pertes, dont une partie concernait l’entreprise britannique Gyrus qu’il avait rachetée en 2008.

 

Trois dirigeants condamnés

 

Le scandale avait été révélé par l’ancien PDG du groupe, Michaël Woodford, premier étranger à prendre la tête du fabricant d’appareils photo. Il avait découvert les falsifications à son arrivée dans l’entreprise et avait été limogé, en 2011, pour vouloir en savoir plus.

Le Britannique avait ensuite contacté la presse pour révéler le scandale. En juillet dernier, trois hauts dirigeants japonais d’Olympus ont été condamnés à des peines de prison avec sursis dans cette affaire.

Depuis, Olympus a fait le ménage dans son entreprise pour redorer son image. Il a poursuivi 19 de ses anciens administrateurs, changé l’ensemble de son conseil d’administration, choisi son compatriote Sony comme premier actionnaire et revu ses méthodes de gouvernance.

 

 

Nipponconnection.fr –  Toute l’actualité quotidienne japonaise

Source : La tribune

Discussions

Cliquer ici pour commenter

Vous devez vous identifier pour ajouter un commentaire Se connecter

Répondre

Voir plus d'articles Economie